Les frais de chancellerie ne rémunèrent pas directement l'avocat ou le notaire : ils correspondent à des frais obligatoires versés à l'administration judiciaire. Leur présence sur une facture d'honoraires est donc normale et justifiée, puisqu'il s'agit de dépenses engagées pour le bon déroulement de la procédure.
Lorsqu'un avocat, un notaire ou encore un huissier émet une facture d'honoraires, il n'est pas rare d'y voir apparaître une ligne intitulée " frais de chancellerie ". Ces frais peuvent prêter à confusion, car ils ne constituent pas des honoraires au sens strict, mais des dépenses réglementées.
Les frais de chancellerie correspondent à des sommes perçues par l'État en contrepartie de certains actes judiciaires ou administratifs. Ils couvrent notamment :
les formalités réalisées auprès des greffes,
l'enregistrement et la délivrance de jugements ou d'actes,
la fourniture de copies exécutoires ou authentiques.
Ils constituent donc des débours : le professionnel les avance pour le compte de son client, puis les refacture sans marge.
Le montant des frais de chancellerie est fixé par des textes réglementaires (décrets et arrêtés ministériels). Contrairement aux honoraires, qui sont libres et négociés avec le client, ces frais sont strictement encadrés et identiques pour tous les justiciables.
Un avocat qui saisit un tribunal doit régler au greffe un droit fixe de procédure. Cette somme apparaît ensuite sur la facture adressée au client sous l'intitulé " frais de chancellerie ".
facture honoraires avocat notaire chancellerie facture honoraires avocat notaire procédure actes