Smart Power

Théorisé en 2004, par Suzanne Nossel, l'une des responsables de l'ONG Human Rights Watch, le smart power vise à réhabiliter l'unilatéralisme, les alliances et la prudence au coeur de l'action diplomatique. En rupture donc avec l'arrogance et la précédente violence des armes de la présidence Bush.

Autrement dit, il s'agit d'une nouvelle doctrine de la diplomatie américaine.

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Doctrine qui marie les notions de hard power, défini par le pouvoir de coercition (par la force ou la menace) et de soft power, défini par la capacité d'attraction, portée par Hollywood et Harvard, entre autres.

Cette approche souligne la nécessité d'une armée forte et l'investissement dans des alliances et des partenariats à tous les niveaux pour élargir son influence et établir sa légitimité.

L'objectif étant de faire face aux importantes évolutions géopolitiques.

Les outils qui permettent le recours au " pouvoir de l'intelligence " étant diplomatiques, militaires, économiques, politiques, légaux, et culturels. Face à chaque situation, il s'agit donc de trouver la combinaison d'outils la mieux adaptée.


En conclusion, le smart power prend acte du fait que l'avenir n'appartient plus nécessairement aux États dont les modèles économiques et culturels sont les plus attractifs, mais aux États douées d'un esprit de coopération et de pragmatisme.

posté le
Corrigé le 2020-06-01

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