Dans les économies capitalistes et néolibérales, la politique joue un rôle moindre dans l'économie mondialisée. Mais face à une récession économique annoncée, force est de constater que la politique doit intervenir dans l'économie pour amoindrir le choc.
Mi mars, les mesures de confinement prises par la majorité des gouvernements à travers le monde pour lutter contre la pandémie du Covid-19 ont provoqué un choc de l'offre et de la demande.
Choc inédit qui se joue dans l'économie réelle et qui a donc des conséquences sur l'emploi et sur la situation financière des entreprises et des ménages. Certains secteurs ayant été particulièrement touchés, notamment ceux qui ont fait l'objet d'une fermeture obligatoire.
Face au ralentissement de l'activité économique mondiale, les faillites d'entreprises, les risques de défaut des ménages endettés et l'explosion des dettes publiques sont inévitables.
Dès le début du confinement, le gouvernement a mis en place des mesures de politique économique exceptionnelles, à commencer par :
Dans le but d'amoindrir la récession économique.
Fin mai, la Commission européenne a présenté une proposition de plan de relance de 750 milliards pour permettre aux 27 pays membres de soutenir leur économie et leur système de santé.
Baptisé "EU Next Generation", ce programme économique particulièrement novateur propose d'emprunter 750 milliards au nom de l'UE sur les marchés financiers, évitant ainsi aux États de creuser leurs dettes souveraines, pour certaines déjà très lourdes.
Désormais, le programme doit être approuvé à l'unanimité par tous les chefs d'État et par le Parlement européen.
Dans ce cadre exceptionnel, l'enjeu de la politique sur l'économie est donc de taille.
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